Les spectacles récents
Tonton Arthur de Dani Horowitz
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Mise en scène :
Dani Horowitz
Comédien :
Rafaël Goldwaser
Conseiller artistique:
Georges-Philippe Danan
Lumières:
Philippe Spitz
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Le théâtre en l'air (Der Lufteater) présente Tonton Arthur, un solo pour huit personnages dans lequel Peter Stone -rescapé des camps- nous raconte la Shoah à travers son trajet personnel, celui de sa famille, et de ses amis. Il y a ceux qui comme son oncle Arthur ont pu quitter l'Europe à temps, et ceux qui comme Peter Stone n'ont pas eu la possibilité de partir -et fallait il partir ? Sentiment de culpabilité, d'incompréhension, parler ou se taire- à tous les moments du récit, Peter Stone se heurte à l'impossibilité de transmettre l'horreur de ce qu'il a vécu.
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Ils ont dit :
"Ici, des accessoires remplacent les comédiens: un projecteur, un portemanteaux, un chapeau sur une chaise, une petite marionnette dans le rôle de Tonton Arthur - voilà la troupe brillamment animée par Rafaël Goldwaser" (Saarbrüker Zeintug, 21 avril 1997)
"Intense et sensible, tout en gestuelle et mimiques, Rafaël Goldwaser nous déplace dans l'univers mental de Peter Stone. Impressionnante prestation, abondamment saluée". (Trierer Stadt Zeitung, 18 juin 1996)
"Un spectacle dérangeant, étonnant, émouvant. Tout au long de la pièce, l'humour chemine aux cotés du désespoir". (E.S. professeur de classe de 1ère)
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Train, théâtre et gefilte fish |
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Train, théâtre et gefilte fish
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Textes
Annette Fern
Mise en scène
Astrid Ruff
Avec
Rafaël Goldwaser
Un homme monte dans un train, portant sa valise. Qui est- il? Où va-t-il? Que fait-il dans sa vie? L'homme est sociable, très sociable, il cherche la compagnie, il aime le contact, il parle, il parle, même si on ne l'écoute pas.De quoi va-t-il parler?Il va parler de lui, de sa vie; il est acteur, acteur de théâtre yiddish, il va de ville en ville, jouer en yiddish et en français, puisque plus personne ne parle le yiddish, il est une sorte de colporteur culturel, une version contemporaine du juif errant.Il va parler de son histoire, de sa femme, de ses enfants, de sa famille ("mishpokhe" en yiddish), de l'Histoire avec sa grande hache, selon l'expression de Georges Pérec.Il va parler du théâtre, du théâtre yiddish, de Tchékov (qui n'est pas un auteur yiddish), de Brecht (qui n'est pas non plus un auteur yiddish), de Sholem Aleykhem (qui est un auteur yiddish) et d'autres...Il va parler de son gagne-pain (sa "parnose" en yiddish), de ses soucis (ses "tsores" en yiddish), de ses problèmes de subvention.Il va parler des journaux, des ghettos, des Israéliens, de Palestiniens, de la cashrout, de la route, des sandwichs, du yiddish, des départs, des hasards: un festival...Nostalgie et modernité, il y en a pour tous les goûts.
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d'après Sholem
Aleykhem - Spectacle pour petits et grands enfants
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Mise en
scène :
Pierre
Kretz
Avec:
Rafaël
Goldwaser
Astrid Ruff
Régie:
Jürgen
Desor
Bande
son:
Audiorama
Voix :
Benjamin
Roos
Conception, illustation
diapos et affiche
:
Carole
Leffroy-Weyh
Conception graphique :
Stéphanie
Nussbaumer
Administration :
Élisabeth
Vielle
(coté jardin)
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Lumières
d'enfance
Irremplaçable
Sholem Aleykhem (1856-1916) !
Le style de Sholem
Aleykhem, l'écrivain le plus populaire de la
littérature yiddish, se prête
particulièrement bien à un spectacle
adapté à tous publics, enfants, adultes,
familles.
Dans ses admirables contes, on a affaire en effet à
un narrateur difficile à cerner: à la fois
très proche de l'enfance, jetant sur le monde et sur
les adultes un regard innocent, et à la fois
épais de toute la connaissance livresque et
psychologique d'un grand écrivain.
C'est ce ton si personnel qui fait que nul ne peut
résister au charme de Sholem Aleykhem: petits et
grands, tous y trouvent leur compte, sont emportés,
fascinés, aspirés, en redemandent ...
Sholem Aleykhem nous offre la peinture d'un univers
éloigné dans le temps et dans l'espace. Mais
où en même temps les sentiments humains, leurs
ambiguïtés, leurs richesses se
révèlent d'une manière universelle.
Deux petits bijoux de récits racontés,
joués, chantés avec verve et
humour.
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Ils
ont dit :
Le lieu n'est pas conventionnel.
Et la mise en scène exploite les ressources de cet
espace particulier qui s'offre pour le jeu : le
comédien surgit derrière le bar, un pilier
occasionne d'amusants déplacements, les acteurs
bondissent de la scène à la salle. Le plateau
est nu ou presque. La parole et la verve de Sholem Aleykhem
peuvent s'y déployer à leur aise.
Les deux histoires qui nous sont
contées par le Théâtre en l'air nous
font entrer de plain-pied dans la culture juive. C'est
'hanoukha, période faste et heureuse où l'on
mange des galettes de pommes de terre, où les enfants
jouent à la toupie et reçoivent de l'argent de
toute la famille. À travers le regard des
héros des deux contes qui s'enchaînent, les
spectateurs découvrent une galerie de portraits, de
figures très typées de l'univers du shtetl
(bourgade juive) de la fin du XIXe siècle.
Sholem Aleykhem est un des
écrivains les plus populaires de la
littérature yiddish. Il dépeint ses
personnages avec une cruelle précision et une
tendresse toute particulière quand il s'agit
d'enfants. Des enfants hâbleurs, facétieux,
affectueux. On est parfois tenté de faire un
parallèle avec les héros de la guerre des
boutons ou ceux créés par Richmal Crompton,
auteur anglaise des réjouissantes aventures de
l'Insupportable William. L'humour, fin et incisif, est
omniprésent. Les comédiens disent, jouent et
chantent, et leur récit vif et joyeux est
ponctué par la voix du jeune Benjamin Roos,
diffusée en off. Les images de Carole Leffroy-Weih
apportent une illustration naïve et colorée au
deuxième conte.
Aucune mièvrerie dans
l'univers de Sholem Aleykhem, mais un ton personnel pour
décrire l'ambiguïté et la richesse des
sentiments humains. Le spectacle s'adresse
véritablement à tous les publics, enfants et
adultes, juifs et non juifs. Une façon belle et
ludique d'accéder à un patrimoine riche et
encore trop méconnu.
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